High Maintenance in Toulouse

28 January 2017

TOP 2016 - Kévin Brutal



Pour ce nouveau Top, nous laissons la parole à un passionné, un collectionneur maladif. Ce n'est ni un DJ, ni un disquaire, ni un producteur, mais il a le goût de l'exhaustivité et de l'exploration, de l'expérimentation. C'est un grand connaisseur de Drone music, du label Warp, de techno indus, d'acid house, mais, pour vous, pour le blog, il a décidé de donner une orientation plus House à son top. Je vous laisse avec les mots mêmes de Kévin Brutal

"Amateur de musiques diverses et variées je me prête pour la 1ere fois à cet exercice de faire un top sur un blog. Pour ne décevoir personne, je préfère dire qu’il s’agit surtout de partager mes coups de cœurs de 2016 (du moins ceux qui peuvent être postés sur ce blog) : pas de classement mais plus une sélection construite comme un mix que j’aurais bien fait et comme je n’écoute que « peu » de house, l’exercice risque d’en perdre quelques-uns, mais bon c’est un peu fait pour ça !
Bonne écoute,
Kévin Brutal

Roberto Musci ‎– Tower Of Silence

Une réédition / compilation de chez Music For Memory qui continue son bout de chemin tranquillement avec peu de sorties mais toujours de la qualité au rendez-vous (Fantoms of Dreamland de Michal Turtle - et Odisea de Suso Sais en 2016) il fallait bien un disque de ce label dans ce top et tant pis si ce n’est pas le plus électronique ça reste surement le plus étrange et fascinant ; deep.



Carl Gari & Abdullah Miniawy ‎– Darraje

Alors que la guerre en Syrie restait d’actualité en 2016, le label Staalplaat continuait  son travail considérable de réedition de Muslimgauze, Dominick Fernow (https://www.discogs.com/fr/Rainforest-Spiritual-Enslavement-Green-Graves/master/1089116) semblait lui en voyage dans la jungle… Et c’est de The Trilogy Tapes que venait la surprise Carl Gari & Abdullah Miniawy. Sombre et brutal [NDLR : comme toi, Kévin, comme toi !...].



Ynoji ‎– Ekra
Avec 3 albums : Kojito chez Abstrakt Reflections, Ronokironikon chez Subtrakt et ce Ekra chez Xtraplex Records le Belge Ynoji m’aura régalé en 2016. Je sais très bien que ce genre d’albums restera malheureusement confidentiel mais c’est du travail bien fait et je trouve le résultat admirable. L’album le moins house de la sélection. Un son lourd, des nappes dark ambient, des rythmiques travaillés parfois Jungle et du field record on se rapproche assez des travaux de Scorn, de Cut Hands ou d’Ital Tek de la grande Bass Musi.



Culoe De Song ‎– Washa

Perdu depuis A Giant Leap en 2009 qui reste un modèle du genre pour moi, en 2016 Culoe se lance dans l’autoproduction. Alors oui les voix sont un peu moins envoutantes que par le passé, c’est plus sombre et surement plus techno. L’album s’enchaine bien même si certains titres me semblent un peu longs. Mais j’ai encore un faible pour ce mélange tribal-house et ça fait quand même plaisir de le retrouver en forme.




Dorisburg ‎– Irrbloss
J’ai découvert assez récemment ce 1er album d’Alexander Berg avec la très bonne compilation Scandinavian Swords II de chez Northern Electronics.
[Je crois que je ne conseillerais pas les disques qu’il a pu faire avant ou avec d’autres alias]
On remarquera vite que le gars n’est pas un débutant et on sent le travail du producteur. A situer entre de la deep-house, la dub-techno et l’Electronica ça ratisse assez large mais c’est propre : bien joué…





Africaine 808 ‎– Basar
2016 aura été une année assez riche en productions afro-house venant d’Europe. La qualité finale n’était malheureusement pas souvent au rendez –vous : dur de trouver le bon compromis.
Cet album d’Africaine 808 est sorti en début d’année et il passé assez inaperçu enfin je crois...
Assez jazzy avec tout un tas d’instruments il faut aussi dire qu’il porte bien son nom, le seul liant entre les différents titres reste la 808.
Tout pour me plaire !




Aleksi Perälä ‎– The Colundi Sequence Volume I

Après avoir fait 16 Albums de la serie Colundi en 2 ans puis un petit tour Européen avec des anciens de Rephlex puis 3-4 albums en douce Aleksi Perala ( Astrobotnia – Ovuca ) sortait en 2016 la 1ere compilation de titres issus des Colundi et disponibles en vinyls chez  Clone.
Le concept des Colundi est minimal et il suffirait presque d’un titre pour croire en avoir la clef car ici tout se ressemble, se fait écho et s’assemble, les titres s’enchainent créant l’hypnose. Le résultat est planant voir mystique et cela malgré le rythme et les structures souvent basiques. On est dans une ambiant assez stupéfiante. Pour la classification Techno, Witch House ou IDM à vous de juger. Colundi.



Will Long ‎– Long Trax
Will long c’est la moitié masculine de Celer un couple bien connus pour les amateurs de musiques expérimentales pour leurs drones et une discographie imposante.
Depuis 2009  (date de la mort de sa femme) Will travaille un peu sous son vrai nom et en 2016 sortait 3 Ep en collaboration avec Terre Thaemlitz sur Comatonse Recordings, le label de Terre Thaemlitz.
Pas grand-chose à dire sur ce double album car Thaemlitz est au plus haut dans mon panthéon de la House music et c’est pas prêt de changer…
Tout est parfait…
A la 1ere écoute les overdubs semblent plus performants que les versions originales mais j’ai remarqué que si on écoutait le CD2 avant le CD1…
(Les liens Youtube ont été effacés, il ne reste que des extraits soundcloud, pas de titre entier disponible pour le moment, je vous laisse chercher.




Max Würden ‎– Transit

Un grand trip ambiant - dub techno sorti chez Binemusic.
Album atmosphérique qui démontre une fois de plus la maitrise allemande en la matière.
Le seul regret c’est que c’est un peu court 5 titres (bien que tous plus de + 6 minutes) ça passe quand même vite.



Nomumbah ‎– Amanhã
Il aura fallu attendre 9 ans pour avoir une suite à Love Moves des brésiliens de Nomumbah toujours sur le label Grec Yoruba Records.
Là encore un album deep dans l’ensemble très varié avec des influences tribales, afro et jazz."

 

26 January 2017

TOP 2016 - Cécile (Love Saves The Day)



Bientôt la fin de nos Tops... C'est donc à la fois avec déjà un peu de nostalgie et un grand plaisir que nous vous présentons celui-ci. Il s'agit d'une sélection de 5 morceaux choisis par Cécile, dont le collectif Love Saves The Day, qui organise les soirées du même nom, enchante une fois par trimestre les dancefloors toulousains, autour d'une bande-son "Caribbean boogie, voodoo jazzfunk, afro inferno & disco & love", comme les DJs du collectif le disent eux-mêmes ! Une esthétique de vrais puristes accessible à un large public, qui nous replonge dans les clubs mythiques de New York. En bref, une Love Saves The Day, c'est un voyage musical dans le temps assez ébouriffant !


1. Pellegrino - In Deriva (Earlysounds Recordings) 
  

2. Tenderlonious : On Flute (22a)

3. Jacob Mafuleni & Gary Gritness : Atuka Mhondoro 808 (Niyami)

4. NY*AK : Dollar EP (Technicolour)


5. Prequel : Freedom Jazz Dance (Rhythm Section International)


BONUS

Vous voulez découvrir une Love Saves The Day ? Direction le Moloko, au 6 rue Joutx-Aigues à Toulouse, le samedi 28 janvier. :-)