High Maintenance in Toulouse

28 December 2016

HMiT Podcast #29 - GonesTheDj - In My House



Après une longue pause, nous sommes très heureux de recevoir GONESTHEDJ pour reprendre la série de nos podcasts. Après de nombreuses pérégrinations, Gones a posé depuis 2009 ses valises à Toulouse où il organise tous les deux mois les fameuses soirées Boogie Down, qui associent étroitement la danse et la musique, autour de la culture Hip Hop au sens large et du breakdance. Avec les années, les Boogie Down ont su s'imposer comme un des événements majeurs de la vie nocturne toulousaine, que les nombreux fans attendent d'une édition à l'autre avec une grande impatience, tant leur identité est forte et l'énergie qui s'en dégage positive. C'est que l'homme qui les incarne a une longue expérience des dancefloors et une identité musicale forte, issue de métissages riches entre Hip Hop, Soul, Funk, World Music, Disco, Afro-Latin, Broken Beat et House.

Il faut toute la dextérité de Gones pour faire de ce cocktail un breuvage subtil savamment maîtrisé. La technique, Gones la travaille depuis son plus jeune âge, depuis ce jour du milieu des années 80 où son père le laisse faire ses armes sur la platine familiale. Et puis, tout s'accélère : une première scène en 1988 et dès le début des années 90 des apparitions auprès de IAM, Alliance Ethnik ou encore The Roots ! Ensuite, il y aura un voyage fondateur à New York avec un choc : la découverte de la culture Club, de la House. A son retour, les meilleurs clubs et bars parisiens lui ouvrent leurs portes : What's Up Bar, Bains Douches, Palace... Il se fait peu à peu un nom sur la scène internationale et on le verra jouer à New York, au Costa Rica, en Pologne, en Allemagne ou pour des événements institutionnels ou des after-show de défilés de mode, partageant les platines avec Grand Master Flash, Frankie Knuckles, Dj Spinna ou encore Gilles Peterson, rien de moins !

Mais on ne s'en étonnera pas : l'homme est un gros bosseur. Son Ghettoblastershow, retransmis hebdomadairement sur Campus FM, en est à sa 277e édition et ses Boogie Down vont fêter leur septième anniversaire le samedi 14 janvier 2017 au Connexion à Toulouse !

Enfin, pour que le portrait soit complet, il faut encore ajouter que Gones est également producteur et remixeur et qu'en 2014 il a lancé son propre label, Soulitude Music, sur lequel on peut trouver son premier EP, Wonderboha.

C'est pourquoi nous nous sentons honoré d'accueillir Gones aujourd'hui dans notre série de podcasts. Le mix réalisé pour nous est consacré à la House et constitue en quelque sorte un voyage à travers son histoire, puisqu'il couvre 30 ans de ce mouvement musical, de l'ouverture "This Brutal House" de Nitro Deluxe sortie sur Cutting Records en 1986, un track nettement influencé par le freestyle, ou du classique de Marshall Jefferson en clôture, au tout récent "I Got Jesus" de Marcel Vogel & Karizma, en passant par la Gospel House de Mass Syndicate.

Prêts à embarquer pour cette odyssée temporelle ? 



Tracklist :
1/ This Brutal House - Nitro Deluxe                 
2/ I Got Jesus (Stomp Dub) - Marcel Vogel & Karizma       
3/ Dan Ryan feat. Jerrald James - Theo Parrish                 
4/ Raw Cuts #3 - Motor City Drum Ensemble     
5/ Respect - Adeva                        
6/ ? - Trus'me                      
7/ Goin' Through The Motions (Motion Mix) - Keisha Jenkins               
8/ You Don't Know feat. Su Su Bobien (M.A.S. Collective Gospel Club Edit) - Mass Syndicate               
9/ Live at the Cosmic Carnival - Detroit Swindle              
10/ Ran Kan Kan - Tito Puente                  
11/ Move It - Lost in Tracks               
12/ The Praise - The Sample Choir             
13/ Hallelujah (Kaoz Club Mix) - Kerri Chandler               
14/ All Nations (Soledrifter Vocal Dub) - Christian Alvarez & Mr. V    
15/ Soul Glo (Part 1) - C.R.S.T                      
16/ Love & Happiness (Maw Original Remix Keyapella) - River Ocean feat. India      
17/ Move Your Body (Maurice Joshua Remix) - Marshall Jefferson    
         

24 October 2016

Retour sur la Toulouse House Nation #22 - Solune (Bass Cadet Records / Berlin)



Nous avons reçu il y a peu, pour inaugurer la nouvelle saison de nos Toulouse House Nation parties (voir l'event ici), Etienne aka Solune, résidant à Berlin, co-fondateur du label et vinyl shop Bass Cadet et moitié du duo Arcarsenal. Et je dois dire que nous en gardons un très bon souvenir ! Ainsi, pour nous remémorer l'excellente soirée passée en sa compagnie, nous avons décidé de lui accorder une interview.

Bonne lecture !


HMiT : Bonjour Etienne, pour commencer, si tu veux bien, nous allons remonter quelque peu dans le temps. Tu as la trentaine et tu as passé ta jeunesse dans le Sud-Ouest. Je sais, pour l’avoir vécu, ô combien il était à cette époque difficile d’accéder à l’underground de la musique, électronique en particulier. Comment ta rencontre avec les musiques électroniques s’est-elle donc faite ?

Hello HMiT. En effet je suis originaire de Bergerac. J’ai grandi dans la collection de disques de mon père qui y a tenu un magasin de disques dans les années 70/80. J’ai eu accès à un large spectre musical, principalement rhythm & blues, soul, funk, rock, punk, reggae… Puis j’ai fait mon éducation électronique tout seul en grandissant. D’abord en découvrant les clips d’Aphex Twin ou des Chemical Brothers, et les douceurs chaleureuses de Stardust et de la French Touch. Mais je n’ai réellement accroché que lorsque j’ai redécouvert ces sons-là quelques années plus tard en écoutant par hasard le Weiss Mix d’Ellen Allien en rentrant d’un concert à Périgueux avec une copine. On devait être en 2003 ou 2004. À partir de là je me suis mis à dévorer tout ce que je pouvais de cette culture, j’ai commencé à sortir au Zoobizarre puis au Plug à Bordeaux où j’ai découvert plus en profondeur l’électro de Detroit avec des artistes comme Ultradyne entre autres. Je sortais également à Toulouse où j’étais étudiant, au Rag Time et au Shangaï notamment. Je me suis mis au mix vers l’âge de 18 ans. J’ai commencé à fréquenter les disquaires electro dont Dancefloor Killers et Total Heaven, mais aussi des boutiques en ligne comme Nuloop… C’était aussi le moment d’un nouveau départ en France autour de labels défricheurs comme Institubes ou Ed Banger, qui à l’époque étaient encore hyper confidentiels. On s’est rassemblés autour de ces mouvements avec plusieurs amis, et on a fait même une ou deux soirées au Rag Time si je me souviens bien…


HMiT : Tu as fait tes études à Toulouse. Pour prolonger la question précédente, peux-tu nous dire ce qu’était, pour toi, la scène toulousaine de l’époque ?

Pour tout te dire cette époque est vraiment lointaine, et je n’ai que très peu de souvenirs… Juste notre bande de potes qui faisait des découvertes quotidiennement, dans un champ d’influences assez large. Je me souviens particulièrement d’une soirée de Goon & Koyote lors de laquelle on avait pris une énorme gifle sur de la bass music… Par la suite je me suis mis à acheter tous les disques de Ghetto Tech et Chicago House qui me passaient sous la main. Aussi un superbe après-midi aux Siestes Electroniques devant des bizarreries musicales. Mais on a très vite tous bougé sur Paris. Je pense qu’on avait d’autres aspirations et que la scène était malheureusement un peu étroite ici. Je suis d’autant plus content d’être revenu à Toulouse pour jouer une dizaine d’années après avoir quitté la ville rose, on voit que ça bouge partout en France !


HMiT : Tu as quitté le Sud-Ouest depuis maintenant un certain nombre d’années pour venir t’installer à Berlin. Qu’est-ce qui a motivé ton choix ?

Comme je te le disais à la question précédente, je suis d’abord allé m’installer à Paris où j’ai vécu 4 ans et fait mes premiers pas dans l’industrie musicale, j’ai bossé pour le Triptyque, fait de la communication chez Phunk Promotion et enfin j’ai vraiment trouvé mes marques aux côtés de Filipe et Nadir chez We Become. On organisait divers événements (entre autres Terrassa au Concorde Atlantique ou au Bataclan…) et j’ai pu apprendre pas mal de ficelles et rencontré énormément de monde grâce à eux. Mais malgré tout je ne me suis jamais vraiment senti chez moi à Paris. Je pense que c’est surtout dû à une question d’éducation et au fait que je ne vienne pas d’une grande ville à la base. Berlin m’a toujours plus attiré, l’espace, le rythme et le côté plus relax, et aussi un côté plus underground sûrement. J’y faisais des séjours réguliers, puis suite à une rencontre très particulière je me suis définitivement installé là-bas en 2010.


HMiT : On a souvent ici la vision d’un Berlin très techno. C’est une image assez réductrice. Peux-tu nous brosser un profil musical plus large de la capitale allemande ?

C’est une excellente question car le paysage musical à Berlin est loin d’être évident en ce moment, même pour quelqu’un qui y vit ! Cela restera toujours la capitale européenne de la Techno, avec des institutions comme le Berghain ou le Tresor et des endroits radicalement dédiés au genre. Mais comme la ville rassemble un très grand nombre d’artistes et de gens liés à la scène électronique, le paysage est plus varié qu’il n’y paraît. Malgré tout, les différents courants peinent un peu à se faire représenter. Ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu à mon avis, ce sont les enfants de Zip et de l’esprit Perlon / Club Der Visionaere. Il y a une grosse énergie autour de crews comme Treatment, Slowlife ou des mecs comme Nicolas Lutz, ou nos potes de Finest Hour. C’est vraiment une musique qui est inscrite dans les gènes de la nuit berlinoise. Le Watergate de son côté a récupéré une scène tech-house minimale qui pourrait être décrite comme à mi-chemin entre Ibiza et la grande époque de la fameuse minimale berlinoise. Il y a aussi le Renate qui a récupéré l’esprit festif du Bar 25. Pour ce qui est des choses qui m’intéressent plus personnellement, des gens comment JAW, Altered Soul Experiment ou Lerato & Tama Sumo invitent régulièrement des pointures de la musique Soulful et font des événements soignés. Enfin il y a toute une jeune génération de kids qui militent fortement pour le retour de la rave et de l’état d’esprit 90’s dans des endroits comme le Griessmuehle ou OHM, avec une énergie incroyable, mais étant un petit peu déconnecté de cette génération, j’avoue des fois avoir un peu de mal à suivre tout ce qui se passe de ce côté-là.


HMiT : Peux-tu nous dire le parcours qui a été le tien là-bas, de la fondation du label Bass Cadet au vinyl shop, s’il te plaît ?

J’ai d’abord travaillé comme assistant au sein de plusieurs agences de booking. J’ai fait ça pendant 2 ou 3 ans en arrivant. En parallèle, j’ai rencontré Alan avec qui on a commencé à produire en tant qu’Arcarsenal. Puis on a rencontré Tolga Fidan et son frère Atilla, et suite à quelques soirées arrosées on a décidé de monter notre label, Bass Cadet et notre premier disque “Brotherhood EP” est sorti rapidement par la suite. Puis ma meilleure amie Laura m’a rejoint à Berlin et m’a proposé de nous associer pour monter un magasin, et je lui ai proposé de le mettre sous l’enseigne Bass Cadet. Aujourd’hui on est toute une bande de potes réunis autour du magasin, de différents labels distribués par notre pote Fede au sein de Off The Grid Distribution, de On Board, l’agence de booking de Laura et d’un studio en commun. C’est très créatif et on s’inspire tous mutuellement. Si on prend un peu de recul, on est tous dans une superbe dynamique.


HMiT : Quelles sont tes sources d’influence principales ?

C’est assez large, et surtout en perpétuelle évolution. Cela peut aller du New Age à la Soul, ou la musique minimaliste en passant par la bonne vieille Tech-House ou d’autres choses complètement différentes. En particulier autour du projet Solune, j’essaie de me concentrer sur des choses positives. Je peux comprendre un certain intérêt esthétique à la mélancolie ou à la négativité, et la musique comme une activité cathartique, mais je crois que j’ai passé une étape de ma vie où je veux me concentrer principalement sur les choses qui m’aident à avancer. Sans être trop naïf et ingénu, je pense qu’il y a beaucoup de choses à gagner à essayer de se concentrer sur des énergies positives plutôt que de broyer du noir. Cela ne mène à rien de très constructif au final à mon avis. En tout cas, j’essaie de ne pas me mettre d’œillères, je suis en fait surtout attentif à l’énergie dégagée par la musique. En ce moment, j’écoute en particulier beaucoup de Jazz, d’Ambient et de musiques avec un côté spirituel. Et la Deep House puise énormément là-dedans, du coup c’est la base pour mes sets. Que ça soit des trucs old school ou des nouveautés de Ron Trent à Louie Vega en passant par Joe Claussell, DJ Qu, Patrice Scott, Alton Miller, Josh Milan, DJ Spinna mais aussi des artistes moins évidents comme DJ Sprinkles, AYBEE, Kuniyuki… Et j’aime bien mélanger tout ça avec quelques classiques Disco, du style Candido, Loose Joints et toute l’inspiration de Larry Levan et du Paradise Garage…


HMiT : Tu joues sur vinyles, vends des vinyles, sors des vinyles. Peux-tu nous parler de ton rapport à cet objet, s’il te plaît, et à l’analogique en général ?

Comme je te disais en début d’interview, j’ai grandi dans la collection de disques de mon père, donc pour moi ça a toujours été un objet familier, et je n’en ai été déconnecté que quelques années entre 12 et 17 ans où j’achetais beaucoup de CD. Et lorsque je me suis mis à mixer, cela a été très naturel de retourner au vinyle. Je dois dire aussi que la collection est une vraie passion. Depuis que j’ai le magasin, j’achète beaucoup plus de disques pour l’écoute à la maison et non plus uniquement pour les gigs. Je n’ai d’ailleurs qu’une platine d’écoute chez moi, pour enregistrer des mixes j’utilise le booth du magasin. Mais n’étant pas extrémiste ou tout du moins puriste jusqu’au bout des ongles, je joue aussi pas mal de digital, en particulier des morceaux tout frais sortis du studio, pour les tester en condition, des morceaux de potes, des promos que je reçois ainsi que quelques sorties qui sont uniquement disponibles en digital… Je mets d’ailleurs un point d’honneur à mettre à disposition toutes les sorties de Bass Cadet en digital sur notre Bandcamp. Pour moi la musique doit être accessible à tout le monde. Le format n’est qu’une convention au final.


HMiT : Du coup, j’ai une petite idée de certains éléments que tu peux avoir dans ton studio… Avec quoi produis-tu ?

Comme on est cinq à utiliser le même studio, et qu’on partage quand même pas mal de matériel, la liste serait un peu longue. Mais en gros comme pour le mix, on ne fait pas de chichi entre l’analogique et le digital, il y a du bon dans les deux, même si c’est vrai qu’il est moins évident pour nous de donner de la profondeur à des choses uniquement numériques. Notre routine de travail est basée autour du jam, que cela soit au sein d’Arcarsenal ou en tant que Solune, et cela s’est affirmé depuis que nous avons développé notre live-set avec Alan. Aujourd’hui on est super à l’aise avec ce format pour travailler. L’arrangement à la souris dans l’ordinateur, ce n’est pas du tout notre truc. Aussi on a la chance d’avoir une table numérique qui nous permet une grande flexibilité lors de l’enregistrement, et en particulier pour ajouter des percussions et autres gris-gris dans nos jams. On bosse souvent avec des enregistrements micros qui ajoutent une autre dimension à notre musique. En gros un track de Solune ou d’Arcarsenal ça se construit avec une boucle de départ à laquelle on ajoute des éléments jusqu’à ce qu’on soit satisfait de l’idée générale et qu’on ait une bonne vision du morceau. Ensuite on passe un bon moment à mixer les éléments entre eux. Généralement à ce moment-là on a déjà une idée de l’arrangement et on enregistre quelques jams directement en master dans notre tape recorder. Une fois qu’on a plusieurs bonnes prises, on laisse reposer, on ré-écoute et on choisit la meilleure. Une fois sorti du studio on ne peut plus revenir dessus… Cela se fait vraiment dans l’instant, et s’il y a un truc qui ne va vraiment pas, c’est pas grave, on refera un autre morceau plus tard…


HMiT : A côté du duo Arcarsenal que tu formes avec Alan Mathias, tu as ton projet solo, Solune, pour lequel nous t’invitons. En quoi le travail est-il différent ? Quelles sont les actualités de ces deux projets ?

Le fait d’avoir plusieurs projets et alias me permet plus facilement de jongler entre les courants, les envies et les influences sans trop me prendre la tête. En tant que Solune, je viens de sortir mon premier EP “Journey Of The Folktales” sur Bass Cadet en septembre, et à la fin du mois j’ai un projet très personnel qui sort sur cassette qui s’appelle “Alteration-Cycles”. C’est un album d’ambient et d’electronica très spirituel qui est basé entre autres sur des field recordings que j’ai réalisés lors d’un voyage au Mexique. En Novembre je vais aussi sortir une mixtape Jazz / Ambient sur By The Inch, le label d’un copain. En ce qui concerne Arcarsenal, notre travail avec Alan est plus basé sur l’expérimentation et la performance. On s’apporte beaucoup tous les deux, du coup quand on travaille ensemble on essaie toujours de se dépasser et on est généralement hyper exigents l’un envers l’autre. Arcarsenal ça ira toujours plus vers des choses psychédéliques, un peu plus mentales, des fois un peu plus sombres, des fois plus Techno… On sort notre prochain EP sur Finest Hour dans quelques semaines et il y aura surement quelques sorties en 2017 dont une sur Bass Cadet. Enfin, je sors également en novembre un disque sous le pseudo Uqbar, c’est un EP qui oscille entre Electro et Techno, du coup ça collait pas sous la bannière Solune. Et aussi il y a une sortie undercover avec Alan sur le label d’un ami, à vous de découvrir laquelle… ;)


HMiT : Enfin, pour permettre à ceux de nos lecteurs qui étaient présents à la soirée de se replonger dans ton set, peux-tu nous donner une sélection de 5 titres que tu aimes jouer en ce moment ?

Pour prendre un peu le contrepied du disquaire grincheux, voici le top 5 des derniers morceaux que j’ai achetés en digital et que, pour certains, j'ai joués à Toulouse :
- Josh Milan - The Dogon People
- Louie Vega - A New Day (Ron Trent Remix Instrumental)
- Elements Of Life - Into My Life (Main Mix)
- Dj Qness - Time (Ron Trent Remix)
- Chris Perez Project - Singularity (Main Mix)

Merci beaucoup à toi de nous avoir accordé cette longue interview !



Deux liens pour conclure :

1) Le dernier EP de Solune :


2) La cassette ambient et electronica à paraître :



08 June 2016

HMiT Podcast #28 - Aleqs Notal (ClekClekBoom / Finale Sessions)



Pour conclure cette troisième saison de nos Toulouse House Nation, nous avons voulu vous gâter (et nous faire plaisir !) en invitant un artiste que nous suivons depuis de nombreuses années. Nous voulons parler d'Aleqs Notal, dont le A.E.T. E.P. sorti sur CLEKCLEKBOOM en 2014 installait des atmosphères de hangar moite et sombre soutenues par des kicks ravageurs saturés et des snares aiguisés comme des couteaux. Avec son dernier EP, la musique d'Aleqs a pris des accents moins durs et le 12'' Disparity, qui date d'il y a quelques mois à peine, est un magnifique EP de deep house des plus raffinées qui rappelle les grandes heures de ce genre dans les années 90. Et, pour ne rien gâcher, cet EP est sorti sur l'excellent label américain Finale Sessions, sur lequel on trouve entre autres Fred P., Boo Williams, Terrence Dixon ou encore Janeret.

On devine que riche de cette expérience, Aleqs sait, lors de ses dj sets, varier les atmosphères et conduire les danseurs exactement là où il le veut. D'ailleurs, il a récemment livré pour l'incontournable Resident Advisor, à l'occasion de la RA In Residence à la Concrete, un set au long cours remarqué. Nous sommes donc, comme vous pouvez l'imaginer, extrêmement impatients de l'entendre à Toulouse !

En attendant, Aleqs a eu la gentillesse d'accepter de réaliser pour nous un très beau podcast, qui lui ressemble : grâce, groove et deepness au programme, enjoy!

Autre lien d'écoute du podcast :





Quelques infos supplémentaires sur la soirée :

Cette vingt-et-unième édition de nos soirées aura lieu ce vendredi 10 juin au Cri de la Mouette à Toulouse et sera une fois de plus dédiée à la magie de la danse puisque nous vous proposerons une dance class house ouverte à tous (initiés comme débutants) en début de soirée, avec pour professeur l'inimitable Serge du Bal Deep Toulouse et pour dj l'incomparable DJ Camisole. Quant à moi, Dale Cooper, je serai aussi évidemment de la partie, pour "encadrer" le set d'Aleqs Notal.



A vendredi !

25 May 2016

HMiT Podcast #27 - Mostrow





Notre vingt-septième podcast est signé par le franco-tunisien Mostrow et il est très orienté Garage House, ce qui a plutôt tendance à nous séduire, nous devons le reconnaître ! Mostrow découvre la House très tôt, à 13 ans : alors collégien à Tunis, il fréquente assidûment un magasin de musique opportunément situé à côté de son établissement, dont l'arrière-boutique regorge de vinyles House et Garage. Pas étonnant, quand on sait que le gérant n'est autre qu'un des Djs tunisiens les plus respectés du moment. Ce dernier joue le week-end dans les plus grands clubs de la capitale, où il invite des pointures comme David Morales ou Eric ''More'' Morillo, enregistre sur cassettes les mixes et les revend sous le manteau la semaine ! On s'en doute, ce sera une révélation pour le jeune Mostrow, qui ne s'en remettra pas. Il se lie d'amitié avec le Dj et découvre ainsi des producteurs comme David Morales, Kerri Chandler ou Roger Sanchez, et des labels tels que Defected et Stricly Rhythm.

C'est la naissance d'une passion qui ne le quittera plus et qui le suivra jusqu'en France où il emménagera dès sa quinzième année. Quelques années plus tard, devenu un digger hors pair, comme en témoigne ce mix, il se lance dans une carrière de Dj, devient résident du bar toulousain La Couleur de la Culotte, se produit à Londres, Milan ou encore Madrid. A noter : le monsieur a tout de même partagé les platines avec Jeremy Underground et Derrick May ! Un jeune homme à suivre, donc...

Eléments de tracklist :

Tikkle - Movin On
Force Of 2 - Get the Treat
The Bass Foundation ‎– Free 
Slice Of Life ‎– Deep In The Heart

Autre lien d'écoute :



Mostrow sur le web :

- Soundcloud
- FB

13 April 2016

Boussole House Party - Vendredi 15 avril - Le Bikini (Toulouse / France) - w/ S3A



J'ai l'immense plaisir et honneur d'être invité par la team Boussole Records à faire le warm up de sa première House Party au Bikini ce vendredi. Et, pour ne rien gâcher, j'ouvre le bal pour un des meilleurs producteurs actuels de house français, le très doué S3A !

Je vous laisse découvrir toutes les infos ci-dessous, mais, tout d'abord, voici une (courte) playlist Youtube que j'ai élaborée pour vous donner un avant-goût des tracks que j'ai bien envie de jouer sur le sound system incroyable du Bikini vendredi... :-)






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Le très talentueux S3A Sampling As An Art viendra répandre ses multiples influences et exprimer son goût prononcé pour la Soul et la House. Sa résidence à Concrete l’a aidé à confirmer son autorité de DJ, et à sortir ses productions sur des labels de référence comme Lazare Hoche Records, Hold Youth, Concrete Music, Local Talk, Phonogramme ou Faces Records. Son remix pour Laurent Garnier sur Musique Large, ainsi que sa performance en b2b avec la légende Française lors d’une de ses résidences au Rex Club, lui ont donné une notoriété européenne bien légitime.
En 2014, il fonde son label Sampling As An Art Records dans le but de découvrir de nouveaux talents et sortir ses tracks plus personnelles. Cela lui permet de se placer à la frontière de la house underground de qualité teintée d’émotion et du son de dancefloor.

Activiste de la scène toulousaine depuis plusieurs années, Dale Cooper sera également présent lors de cette soirée ! Co-fondateur du blog HMiT et initiateur des soirées Toulouse House Nation, ses sets sont une exploration des contrées de la House Music underground, de ses origines chicagoanes à ses développements contemporains, avec un point d’ancrage qui se situerait quelque part entre New York et le New Jersey.

Enfin, une partie de la team Boussole Records se succèdera derrière les platines et partagera ensemble la scène du Bikini. Comptez sur Mangabey, KHALK, Cathy et Bien Ou Bien pour vous faire danser jusqu’au petit matin…

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♒ S3A [Sampling As An Art]
www.residentadvisor.net/dj/s3a
https://soundcloud.com/s3acontact

♒ Dale Cooper [High Maintenance In Toulouse / Toulouse House Nation]
https://soundcloud.com/highmaintenanceintoulouse

♒ Boussole Family
https://soundcloud.com/boussole-music

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VENDREDI 15 AVRIL
23h00 – 05h30
Int. -18

Tarif : 5€ en prévente // 8€ sur place

Préventes : http://bit.ly/1XuT4Y9

LE BIKINI
rue Théodore Monod
31520 Ramonville-Saint-Agne
http://www.lebikini.com/


 

07 April 2016

Maison Jäger - Concours x 2 places à gagner



Hey, nous revenons avec 2 places à vous faire gagner pour la soirée Maison Jäger, co-produite par Vice et Jägermeister, qui aura lieu jeudi prochain dans un lieu encore tenu secret, spécialement décoré pour l'occasion. Nous récompenserons tout simplement les 2 premiers à nous avoir envoyé un mail à l'adresse suivante : dalecooperathighmaintenance@gmail.com. Alors, à vos messageries, prêts, partez !

Toutes les infos sur la soirée ci-dessous :

"Après deux éditions phénoménales à Paris, deux exceptionnelles à Lyon et Marseille, et une tout aussi mémorable à Bordeaux, nous avons le plaisir d’investir la ville rose avec plus d’une dizaine d'artistes et de collectifs locaux.

Rendez-vous jeudi 14 avril de 19h à 01h dans un lieu tenu secret jusqu’au dernier moment.

Une fois sur place, c’est une Maison Jägermeister qui vous fera face, donc n’oubliez pas d’ouvrir toutes les portes redécorées pour l’occasion (par le collectif IPN). Montez les escaliers sans bousculer le coiffeur (par Egle et Louis), enjambez le stand de couronnes de fleurs (par Poppy Figue) pour accéder au self-tattoo, et faites-vous tailler la barbe (par Tonsor & Cie). On vous laissera évidemment découvrir le jardin et ses surprises. Regardez derrière la rôtisserie géante ou laissez-vous surprendre par GUS le magicien, mais pas avant de vous être fait tirer le portrait ou d'avoir perdu le peu de dignité qu'il vous restait au karaoké. Vous pourrez aussi en profiter pour vous marier (grâce à RodrigElvis) et regarder le live painting de Syndrom.

Tout ça en musique avec, avec la house cuivrée du collectif Boussole Records pour s'échauffer, un live show de I Me Mine, la salle hip-hop tenue par Face Cachée – et pour finir, la sélection électro pointue de Grand Boulevard et Duson Lajoie.

Ça fait beaucoup de choses, mais on n’a pas fini de vous étonner. Comme toujours, la Maison Jägermeister recèlera bien d’autres secrets, et il y a de grandes chances qu'elle soit remplie de gens très fréquentables – tout comme vous."
LIVE
I ME MINE

DJs
BOUSSOLE RECORDS
FACE CACHÉE
GRAND BOULEVARD
DUSON LAJOIE

#MAISONJÄGER

29 February 2016

HMiT Podcast #26 - Light Wax - Experiment Method



Pour notre 26ème podcast, nous revenons à la scène locale, dans ce qu'elle a de plus jeune, de plus frais, de plus stimulant. En effet, le jeune Romain, entrant tout juste dans la vingtaine, produit sous le nom Light Wax depuis bientôt deux ans des tracks riches, empreints d'une historicité électronique saisissante. Il forme aussi avec Wapside la moitié de la paire qui se cache derrière le D.R. Project. Ses influences sont multiples, comme on peut l'entendre dans le podcast : l'Intelligent Drum & Bass, l'univers Basic Channel / Rhythm & Sound / Maurizio, la Chicago House, l'ambient, la musique expérimentale, le dub ou encore la techno d'Underground Resistance. Enfin, on me souffle que Romain aurait joué un certain rôle dans la première release, sortie il y a peu, du label Folklore Séries...

Pour finir, laissons parler Romain de son mix :
"J'ai tenté, par le biais de ce mix sans prétention, d'entremêler des morceaux d'origines et de genres différents afin d'expérimenter une approche liée essentiellement à des esthétiques sonores et des tonalités pouvant être compatibles les unes avec les autres."

Tout cela fait de ce mix un voyage mental assez abstrait, pour lequel nous vous laissons à présent embarquer : nous espérons que vous y prendrez autant de plaisir que nous...

25 February 2016

Toulouse House Nation #19 - Chicky Boom



Après un détour par Le Cri de la Mouette en janvier, nous revenons à L'Episode, notre bastion, pour la 19e édition de nos THN.

En plein coeur des vacances d'hiver, nous aurons le plaisir de recevoir Chicky Boom pour nous réchauffer. Dj, producteur et remixeur de talent, Chicky Boom est entré dans les musiques électroniques par les raves et la techno orthodoxe au milieu des années 90, avant de se plonger à corps perdu dans les breakbeats de la scène anglaise. De façon plus générale, il aime quand ça groove et que c'est chaud et ses sets explorent les différentes contrées du groove, de l'Afrobeat au disco et à la house, en passant par le broken beat et le UK Garage.

Régulièrement chroniqués dans la presse anglaise (Mixmag, DMC World...), ses remixes, signés sur le label londonien Jalapeno Records, sont playlistés par Rob Luis, J-Félix (Tru Thoughts), Simbad, Acid Arab, Graeme Park, Bill Brewster, Gones The DJ ou encore par le collectif Mawimbi. Bref, le monsieur commence à avoir une carte de visite bien remplie !

Quant à moi, je serai aussi évidemment de la partie pour l'accompagner tout au long de la soirée avec quelques pépites house, deep house et garage...

Break it!

◢◣◢◣◢◣◢◣◢◣◢◣◢◣
LET THERE BE HOUSE!
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Line up :

★★★ CHICKY BOOM (Jalapeno Records) ★★★

> https://soundcloud.com/chickyboom
> https://www.mixcloud.com/chickyboom/
> http://www.jalapenorecords.com/

★★★ Dale Cooper (High Maintenance In Toulouse) ★★★

> https://soundcloud.com/dalecooper
> https://www.facebook.com/dale.cooperhmit


Infos :

L'Episode Café
3 rue des blanchers
Toulouse

22h - 3h
Entrée gratuite


------------------------- BONUS ------------------------- 

4 tracks sélectionnés par Chicky Boom + 1 edit de sa main :







------------------- EVENT FB --------------------






















20 January 2016

HMiT Podcast #25 - Oxxa - Two Years of Toulouse House Nation Parties




Ce vendredi 22 janvier nous fêterons le deuxième anniversaire de nos soirées Toulouse House Nation. Pour l'occasion, nous continuons notre tour de France de la house. Ainsi, après avoir reçu deux Parisiens, Gunnter (Rutilance Recordings) et Sven Love (Cheers Paris), nous avons le plaisir d'inviter un Nantais, Oxxa, jeune dj et producteur house, qui appartient au collectif UnpeudeHouse, dont le nom commence à résonner un peu partout en France, et notamment à Paris, où on a vu quelques-uns de ses représentants faire trembler les murs des grands clubs de la capitale... Quant à Oxxa précisément, il a déjà à son compteur deux sorties sur le label Carton-Pâte Records.

Pour l'accompagner, comme à notre habitude, nous avons choisi quelques locaux bien cools : Dj Camisole qui est la co-organisatrice des soirées Le Bal Deep Toulouse et un représentant de notre crew favori, Folklore. Je serai également évidemment de la partie (pour mon Soundcloud, c'est par ici).

Enfin, comme nous l'avions inauguré en novembre, nous vous proposerons une dance class house ouverte à tous (initiés comme débutants) en début de soirée, avec pour professeur l'expérimenté Nawoil du Bal Deep Toulouse.

Bref, de Nantes à Toulouse, c'est un grand air frais house qui soufflera sur Le Cri de la Mouette en ce vendredi de fin janvier ! Alors, un conseil, si vous voulez avoir votre place, venez dès l'ouverture...


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▬▬ OXXA : INTERVIEW  ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬ 

Bonjour Léo, pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?

Salut les gars, donc je m'appelle Léo, je viens de Nantes, j'ai 23 ans et je fais de la musique depuis 8 ans sous le nom d’Oxxa. Je suis également producteur depuis maintenant 3 ans avec deux Ep à mon actif sur le label Carton-Pates Records. Enfin, je fais partie de deux collectifs Nantais : WASSUP depuis 4 ans et UnpeudeHouse depuis 2 ans.


Quelles sont tes influences musicales ?

Je suis très ouvert musicalement, je joue principalement House Underground/ Deep lors de mes sets, mais je peux facilement basculer sur des sets House 90's/ Garage. En général je n'aime pas me cantonner à un seul style en particulier, j’aime explorer de nouveaux horizons pour davantage enrichir ma culture musicale et découvrir de nouvelles sonorités, principalement pour mes productions.


As-tu été inspiré par la discographie de tes parents ?

Oui beaucoup, surtout par celle de mon père : si tu veux, quand j'étais plus jeune, je tournais beaucoup avec lui pendant ses journées de travail. Il est chauffeur-livreur et du coup je passai beaucoup de temps à écouter toute sa collection de CDs : ça pouvait aller de The Roots à The Offspring en passant par du 2Pac ou du Bob Marley. Mais ce que je préférais par-dessus tout, c'était ses cassettes Techno qu'il enregistrait le soir sur la chaine de radio NTI ! J'ai tout de suite accroché sur ce style de musique et je pense que c'est grâce à lui que j'ai pu commencer à façonner mon petit chemin et à m'intéresser davantage à la musique.


Quels sont donc tes classiques intemporels ?

Oulala, j'en ai tellement qui me viennent à l'esprit ! Mais si je devais en choisir 3, ça serait les suivants :
- Wax - 50005 B
- Masters At Work - To Be In Love
- Brawther - GSM's Life.
Ce sont des tracks qui sont toujours avec moi et que je joue très souvent pendant mes sets. Elles sont toutes les trois différentes mais elles dégagent vraiment un truc quand tu les écoutes, enfin surtout pour moi. Tu es sur de killer ton dancefloor avec ces trois merveilles, haha.


Comment t’es-tu lancé dans la musique ? Qui t’y a guidé ?

Je devais avoir 15 ou 16 ans, et un pote m'a emmené chez l’un de ses amis qui avait des platines CD. J'y connaissais rien mais c'était mon rêve de pouvoir mixer et j'ai tout de suite accroché avec cet ami en question. J'allais chez lui pratiquement tous les weekends pour qu'il m'apprenne les bases et les différentes techniques de mixe. On a commencé à organiser des soirées chez lui, et au fur et à mesure on sait rapprochés des bars sur Nantes pour nos premières "vraies" dates en public. J'ai ensuite rencontré Jean (fondateur de WASSUP) pour des soirées plus poussées dans des bars dansants et clubs. A partir de ce moment-là, on ne s’est plus quittés, on a monté notre asso, et ça fait maintenant 4 ans qu'on organise des soirées sur Nantes.


Tu fais partie du crew UnpeudeHouse, un gros collectif nantais. Peux-tu nous parler de la scène électronique nantaise, house en particulier, et nous dire quelques mots sur le collectif ?

La scène Nantaise est vraiment géniale, on a de superbes collectifs qui nous régalent chaque weekend avec des soirées et des line up aussi fous les uns que les autres. Je pense surtout aux gars de chez Artefaact, IIImatic Parties qui nous ont ramené des mecs comme Delano Smith, Malin Genie, Chez Damier, Fred P, San Proper, Shed et j'en passe… Mais aussi housse2couette qui chaque année nous gratifie de leur "Goutez Electronique", qui est devenu un rendez-vous incontournable sur Nantes. C’est un événement qui se passe sur les pelouses du jardin des Berges, un site proche des Machines de l'île à Nantes, où chaque dimanche après-midi on a le droit à une sélection de Djs toujours plus dingues et pointus au fil des ans.
Il y a vraiment une grande communauté sur Nantes, on se connait pratiquement tous entre organisateurs. Tout le monde est là avec ce même but de faire kiffer les gens avec des line up de qualité qui se rapprochent de plus en plus de ceux de Paris et autres grandes villes. On essaie toujours d'innover un maximum même si malheureusement les lieux manquent ici… 
Concernant UnpeudeHouse, on a lancé le collectif il y a maintenant 2 ans : nous sommes douze membres avec chacun son rôle à jouer pour faire vivre l'asso. En fait, on est arrivés à une période où la Techno avait pratiquement le monopole sur Nantes, et trop peu de soirées House, on a donc voulu organiser nos soirées avec cette envie commune de partager notre passion pour la House, ce qui a super bien marché pour nous.
On a été agréablement surpris de l'engouement que le public Nantais nous a porté lors de nos premières soirées, on a su se faire notre réseau petit à petit et le public nous a toujours suivis sur toutes nos résidences. On ne les remerciera d’ailleurs jamais assez pour ça !
Grâce à tout ça, on a pu aller jouer dans des lieux comme l'Iboat à Bordeaux, le Djoon à Paris ou encore la Péniche sur Angers. Mais aussi rencontrer des mecs comme Brawther qu'on a invité l'année dernière pour notre premier anniversaire, ou encore les gars de chez Rutilance Recordings, avec qui on a gardé un super contact et qui nous soutiennent dans nos projets.
C'est quelque choses de très gratifiant pour nous, ça nous donne la confiance et l'envie de réussir dans ce milieu et on espère que ça continuera pour nous pour les années à venir.


Par ailleurs, tu es membre de Wassup et tu as signé des EP’s sur Carton-Pâte Records : peux-tu nous présenter ces deux structures et nous parler de tes sorties sur ce dernier label ?

WASSUP, c'est mon tout premier collectif, une grande bande de potes qui voulait se réunir autour de la musique et partager la passion de chacun. On est très éclectiques : on à trois MC, deux djs Trap, et trois djs House/ Techno. On a chacun notre résidence sur Nantes et donc un public très large qui nous suit à chaque soirée, c'est super intéressant de voir ce mélange dans le public, et c'est aussi ce qu'on voulait faire, mélanger les différentes cultures musicales dans une même soirée. Maintenant, on est en train de restructurer l'asso sous forme d’une agence de booking. C'est ce que Jean voulait faire depuis longtemps et on lui fait confiance à 100%. C'est quelqu'un de très sérieux et de très impliqué dans ce qu'il fait, donc on a plutôt hâte de le suivre dans cette nouvelle aventure !
Carton-Pâte Records, c'est ma deuxième famille sur Grenoble, j'ai sorti deux Ep chez eux. Le premier avec un ami à moi qui voulait s'intéresser davantage à la production. A la base, on voulait juste faire un track ensemble pour s'amuser et voir ce que ça pouvait donner devant le public Nantais. Au final, à force de travailler dessus, on a pris un réel plaisir à produire tous les deux. C’est pourquoi on a tout de suite pensé à faire un Ep et à, pourquoi pas, démarcher quelques labels. Carton-Pâte a tout de suite accroché et tout s’est fait très vite. En moins d’un an, on a sorti notre premier Ep, qui a très bien marché.
Pour le deuxième Ep, j'ai cette fois-ci réalisé quelque chose en solo, plus affiné à mon style et à ce que je voulais faire vraiment. C'est-à-dire de la Deep avec ce côté très underground que j'adore. J'ai vraiment pris plaisir à travailler seul, tu es tout de suite plus libre de tes choix et de l'univers dans lequel tu veux te diriger. La seule limite que tu as, c'est ton imagination. A partir de ce moment-là, tout est possible et c'est ça que j'adore dans la production, et surtout dans ce deuxième ep. J'ai pu vraiment mettre en avant la vision que j'avais de la Deep, et de toutes ces sonorités underground qui me plaisaient. Avec moi, on retrouve HDSN, un petit gars de Manchester que je vous conseille vraiment de suivre !!!


Comment travailles-tu en tant que producteur ? Nous sommes curieux et nous voulons donc savoir ce qu’il y a dans ton studio !

Généralement, je travaille au feeling. Tu sais, j'ai pratiquement aucune notion en solfège ou en général dans la musique ! Quand j'allume mon logiciel, c'est souvent la page blanche devant moi et je me laisse guider par les idées qui me viennent à l'esprit. Rapidement, je vois si je tiens un truc ou pas ; si c'est le cas, je peux passer des mois entier dessus reclus en ermite dans ma chambre, haha. Je suis souvent très long à produire un track, car je suis peut-être trop  perfectionniste dans mon travail mais je pense que c'est l’une des qualités importantes à avoir. Je me fais souvent reprendre par le label à cause de ça d'ailleurs, étant toujours le dernier qu'ils attendent car je suis à la bourre dans ce que je fais mais j'aime bien prendre mon temps, c'est comme ça !
Pour mon studio, je n'ai pas grand-chose, juste une paire de monitoring avec mon vieux pc, mais je compte investir prochainement dans un clavier maître et une boite à rythmes.


Quels sont tes projets pour les mois à venir ?

Je travaille actuellement sur un nouvel Ep, sous mon alias Fulton, qui sera plus accès 90's House. Je voulais vraiment séparer mes projets Deep et House, c'est pourquoi j'ai créé cet alias, pour pouvoir faire découvrir aux gens mon univers 90's que j'adore, sans mélanger mon univers deep que j'ai avec Oxxa. J'aimerais sortir cet Ep d'ici la fin de l'été, sûrement chez Carton-Pâte records.


Tu sais que le public des Toulouse House Nation est connaisseur et que nous fêterons avec toi le deuxième anniversaire des soirées… Alors, pourrais-tu nous donner un avant-goût de ton set de vendredi, pour nous mettre l’eau à la bouche ?

Hmmm, je suis très dj set, je prépare très rarement mes sets, car tu ne peux pas savoir à l'avance ce que le public va aimer. C'est aussi ce que j'adore, tu découvres ton set en même temps que le public, c'est génial ! Mais ça sera quelque chose de très underground avec une touche de 90's.

Voici quelques tracks que je jouerai probablement vendredi : 








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Tracklist

Mirage Man feat. Skwirl – Instrument
Audio Werner - Deep Sheep
Diego Krause – Unison
Wax 03 - A1
Malin Génie - Qe Ra Si Ja
Dungeon Meat - The Fukk Off Track
Iron Curtis - Shouting & Screaming
4004 - Round Street (S3A Ravist Remix)
Brawther - GSM's Life (MLIU Dub)
Dj Steaw - Recipe 1
Kings Of Tomorrow feat. Michelle Weeks - 10 Minute High (Dub High)

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